La sous-location est-elle rentable ? et pourquoi ? Exploiter un bien en sous-location, c’est donc exploiter un bien dont on est locataire, dont on paye le loyer tous les mois.

Quel que soit le mode d’exploitation du bien, il faudra donc que le chiffre d’affaires soit suffisant pour permettre le règlement du loyer – quand le bien se loue et quand il ne se loue pas (LCD en période de confinement ; carence locative en coworking…).

Un exemple en chiffres

Voyons ce que cela donne avec l’exemple d’un bien que j’exploite actuellement en location courte durée en Touraine.

Le loyer mensuel, charges comprises, est de 1350 euros.
Auquel il me faut rajouter des charges « fixes » telles que :

  • l’EDF (variable quand même en fonction de l’occupation du bien, mais que je peux estimer à 200 euros par mois)
  • Internet (50 euros)
  • l’eau (50 euros par mois)
  • la taxe d’habitation et/ou la CFE (pas de taxe foncière : vous n’êtes pas prioritaire !)
  • 200 euros mensuels de « faux frais » … produits ménagers, verres à remplacer, granulés pour le poêle à granulés.

Soit des charges fixes de 2000 euros par mois. 24 000 euros par an.

C’est beaucoup ?

Oui et non. Car c’est une grande maison que je loue toute l’année pour des groupes ou des familles de 20 personnes.

Voyons ce que je gagne…

La maison est louée le week-end, 50 semaines par an, pour un tarif allant de 1000 euros en basse saison, l’hiver à 1400 euros l’été (haute saison).

Chiffre d’affaire annuel : 60 000 euros.
Dans mon cas, j’enlèverai de ce chiffre d’affaire la TVA (10%) et le pourcentage que je verse à mon gestionnaire (7% du CA TTC).

J’enlèverai également les frais de ménage que je verse à chaque location : 90 euros.   4500

Soit un revenu net de 46 780 euros.

Et un bénéfice (revenu net – charges fixes) de 22 780 euros.

Nous avons donc notre cash-flow.

Mais qu’en est-il de la rentabilité ?

 

Elle se calcule, comme toutes les rentabilités, sur le montant de l’investissement réalisé pour « acquérir » le bien. Ici le montant des frais d’agence (2500 euros) plus les travaux réalisés à l’entrée dans les lieux (un chauffe-eau rajouté et des linos dans certaines pièces : 2000 euros) et l’ameublement (12 000 euros). Soit un total investi de 16500 euros.

Il n’est pas rare en effet d’avoir à réaliser quelques petits travaux dans une sous-location, même si le bien ne nous appartient pas.
C’est d’ailleurs l’un des intérêts pour le propriétaire qui loue avec une clause de sous location : il sait que le bien sera parfaitement entretenu.

Auquel je peux même rajouter le dépôt de garantie initial, qui me sera rendu (enfin j’espère !) quand je rendrai la maison mais qui aura été immobilisé pendant longtemps !
Donc 19 000 euros de frais d’acquisition pour pouvoir exploiter le bien.

 

Quelle est la rentabilité de cette sous-location ?

Rien de plus simple maintenant que de calculer la rentabilité :
Le bénéfice annuel (22 780) / les frais d’acquisition (19 000) X 100 (pour les pourcentages) = 119%

Autrement dit, je récupère en un an le montant de mon investissement.

Vous avez un partenariat à me proposer ?
Regardez attentivement la partie « partenariat » de ce site… remplissez et renvoyez-moi le dossier complété.

En vous inspirant de cette étude de cas pour n’oublier aucun frais !

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